La vache d'Albert
La vache d'Albert le vieil éleveur
En transhumance avec entrain tintinnabule
Tout le long du chemin tient un conciliabule
Avec ses compagnes et sœurs
Toute aise de fuir en prenant de la hauteur
L'implacable canicule.
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Aglaé, chatte de lettres Consignait ici Les vers qu'il lui arri- Vait de commettre Griffollet son successeur Est votre humble serviteur.
La vache d'Albert
La vache d'Albert le vieil éleveur
En transhumance avec entrain tintinnabule
Tout le long du chemin tient un conciliabule
Avec ses compagnes et sœurs
Toute aise de fuir en prenant de la hauteur
L'implacable canicule.
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Un jour un bricoleur avisé trouvera
Quelque saine invention bourrée d'électronique
Qui permettra de faire aux malfaiteurs la nique
Et nos besoins de sécurité comblera
Craignons la fièvre aphteuse et le phylloxéra
C'est bien évident mon propos est politique
Je le maintiens car il est conforme à l'éthique
Aide-toi répété-je et le ciel t'aidera
Il faut se conformer au schéma directeur
Lors réussir son coup n'est pas une prouesse
Surtout persévérez et vous tiendrez promesse
Fi nous n'avons nul besoin d'un entremetteur
Quoi qu'il en soit le diable à ce projet acquiesce
Mais dites-moi qui donc sera le bricoleur.
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On s'abstiendra de se plaindre
De pleurnicher et de geindre
Ou précautionneusement
Et parcimonieusement
Car manquer de cohérence
C'est mauvais pour l'espérance
Nous intervenons ici
Pour énoncer un souci
Les vers de la poésie
Ceux-là dont je me soucie
Sont comme les animaux
Sujets à de divers maux
Nous n'en faisons pas mystère
Certains courent ventre à terre
En prédateurs intensifs
Et cela rend agressifs
Comme ils sont eux carnivores
Quel triste abracadabra
Longtemps reprendre il faudra
Les ruminants qu'ils dévorent
Alors ne convient-il pas
Pour s'éviter du tracas
D'agencer d'autre manière
L'incontournable matière
De se plaindre on s'abstiendra
Ce à quoi ils s'égayèrent
Qui ça ils Je ne sais guère
Nous voilà dans de beaux draps.
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Chacun combat la canicule à sa manière
Le guépard avisé reste dans sa tanière
Prudemment le serpent rampe vers son abri
Tout en restant près de sa mère le cabri
Se dirige en cabriolant vers la rivière
Et songeons aux vieillards dont la décrépitude
Devrait bien susciter notre sollicitude
Qui assis à l'ombre au bord du fleuve léthé
Le chef branlant apprivoisant l'éternité
Penchent pour prendre le frais ainsi tout l'été.
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Sous la dent
De quel fauve
Serait donc mort dévoré l'Occident
L'on dit qu'il est décadent
C'est du moins ce qu'on prétend
Depuis disons le roi Charles le chauve
Il n'en est rien cependant
Je crois qu'il a la vie sauve
Ça ne vous paraît-il pas évident.
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Fallait prévoir un grillage
Bien conçu qui empêchât
Tant les mouches que les chats
De pénétrer sans dommage
Les uns pour faire un carnage
De souris ou jeunes rats
Vulnérables vu leur âge
Les autres pour déranger
Squatter le garde-manger
Se moquant de l' araignée
Qui leur ferait c'est patent
Une bienvenue soignée
Triste sort il n'est plus temps
Jeter manche après cognée
Moins on en dit mieux ça vaut
Fuyons les coups de sabot
Il faut pourtant que je dise
Sans prétention je précise
Nous souffrons de ces mots tus
L'incorrigible potus
Persiste encor mais motus.
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Pour la votation
On n'attend plus qu'elle
Sauf sempiternelle
Procrastination
L'administration
À ce jeu excelle
La proportionnelle
Reste en suspension
Veuillez politiste
Gouvernemental
Solide au mental
Explorer la piste
Du scrutin de liste
Départemental.
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