Sont-ce toujours les mêmes murs
Les escaliers et les toîts j'en demeure à peu près sûr
De la prairie voisine on contemplait coupable l'herbe
Las le lieu a perdu avec le temps de sa superbe
Ce ne sont plus les mêmes gens
Qu'on se réjouisse du fait ou qu'on le trouve affligeant
C'est le nom d'un poète* et celui d'un village
Arrosé par l'Ajon plus loin dans le bocage
La plaque d'inauguration
Cette remarque est délicate
Porte par malheur une date**
Honteuse et pourtant digne d'attention.
*Malherbe
** 17 octobre 1961
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