23 février 2008

Nourriture saine.

(à Laflote)

Pour bien nourrir ses neurones
Il faut manger du poisson
C’est pour me donner raison
Que les océans poissonnent.

Si de plus tu l’assaisonnes
Au vinaigre à l’estragon
Tu le trouveras fort bon
Ça n’étonnera personne

Mais même pris sur le pouce
Il faut finir le repas
Alors tu l’achèveras

Avec la saveur bien douce
De deux ramequins de mousse
Caramel et chocolat.

14 février 2008

Cela fait...

Cela fait juste un an qu'Aglaé trépassa,
Laissant à son neveu ce bout de blogosphère.
A ton avis, passant, Griffollet sut-il faire
Ce qu'il faut, depuis le temps qu'il la remplace ? Ah...

05 février 2008

Chanson bas-normande (III)

J’entends d’ici c’est se moquer
Griff tu veux nous en faire accroire
Il faudrait être un peu toqué
Pour croire un mot de tes histoires

Je vous réponds OK OK
Rectificatif est de mise
Belle sert aussi du tokai
Qu’elle conserve en sa remise

N’empêche que rue Bicoquet
Le syndicat d’initiative
Fait visiter leur bicoque et
Rend le quartier d’humeur festive

N’empêche que rue Bicoquet
Où les greffiers ont leurs gouttières
L’on s’en vient voir leur bicoque et
La voisine Anne est pas peu fière.

FIN


Je dois m’interrompre quelques jours; à bientôt, si le gastéropode chaleureux qu'adorait ma tante Aglaé le veut.

04 février 2008

Chanson bas-normande (II)

Vivait aussi rue Bicoquet
Anne leur voisine charmante
Tous trois s’adonnaient au croquet
Parfois jusqu’à la nuit tombante

Louis est allé à Carpiquet
Prendre des cours de vol à voile
Las un malencontreux piqué
L’a propulsé vers les étoiles

La veuve habitant près du quai
Sant-Pierre y vend des parapluies
Quand il y fait par trop frisquet
Elle est au logis et s’ennuie

Après quoi Belle tient troquet
Je crois à la Maladrerie
Les Nippons veulent du saké
Elle leur sert de l’eau de vie

(à suivre)

03 février 2008

Chanson bas-normande (I)

Belle habitait rue Bicoquet
La chose en soi paraît cocasse
Elle était d’un fort beau caquet
Et d’origine bajocasse

Louis est passé rue Bicoquet
La chose en soi paraît comique
En plus il était fort coquet
Et d’habitus académique

Ils ont vécu rue Bicoquet
La chose en soi paraît banale
Ils élevaient un perroquet
D’élocution phénoménale

Lors habitant rue Bicoquet
La chose en soi paraît sensée
Il offrit un rubis coquet
À la dame de ses pensées

(à suivre)

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01 février 2008

Rage de dents

(fragment d’épopée)

Le gendarme en ses quartiers
Rit comme rit un gendarme
L’entendant ses équipiers
À leur tour riront aux larmes

Quand un gendarme rit dans la gendarmerie
Tous les gendarmes rient
Ah les joyeux lurons
À faire pour le coup péter leurs ceinturons

Mais dans leur infirmerie
Un enfermé ne rit pas
Il a laissé son repas
Ayant mal à ses caries

Boude son riz
Son céleri
Sa portion de vache qui rit
Il est abattu prend l’air triste
Il veut aller chez le dentiste

Son nom est Darme et son
Prénom Jean mais non mais non
Ce n'est pas Jean d’Ormesson

Sa douleur dans les dents lui soutire des larmes
Mot que j’ai déjà fait rimer avec gendarme
Ne pas se répéter n’est pas chose facile
Pardonnez au versificateur malhabile

Jusques en ville il est transporté juste ciel
Dans un véhicule officiel
L’administration gentille
Sait se montrer bonne fille

Elle fait cette faveur
Pour montrer qu’elle a bon coeur

L’on voit assis dans la bagnole
Deux passagers l’un qui rigole
Et l’autre à son côté grimaçant de douleur
Le gendarme qui rit et le Jean Darme en pleurs.


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